è comprensibile, anche se in francese
La Commission Européenne présente un projet de contrôle technique unifié. Concernant tous les véhicules, y compris les deux-roues de toutes cylindrées, encore plus fréquent que les CT actuels, il ne répond pas à la principale critique : l?état du véhicule n?est pas un facteur d?accident. Les précédentes tentatives d?imposer un contrôle technique unifié ont toujours été repoussées, avec un argument-clé largement prouvé : les défaillances techniques ne sont PAS à l?origine des accidents (moins de 0,7% pour les deux-roues selon le rapport MAIDS et les assureurs). Mais le lobby des centres de contrôle et d?autres forces commerciales passe aujourd?hui par un autre biais : l?uniformisation des CT à travers l?Union. Entre autres, ce texte prévoit une fréquence plus rapprochée (quatre ans, puis deux, puis tous les ans), qui impactera tout autant les automobilistes que les motards ou les cyclomotoristes.
Pourquoi un tel acharnement à instaurer un CT inutile et que les usagers refusent massivement ? Le gâteau à se partager d?au moins 1,5 milliards d?Euros annuels rien que pour les deux-roues, sans compter l'activité supplémentaire générée par l'augmentation de la férquence du CT auto, est une raison. Accélérer l?obsolescence du parc dans l?espoir de booster les ventes peut en être une autre. Agir pour la sécurité routière ? Ce dernier argument est le plus fragile tant les données pour le contredire sont nombreuses.
Que le contrôle technique soit une opportunité commerciale, oui. Qu?il apporte quoi que soit en termes d?accidentalité, non. Ce ne sont pas les véhicules qui font les accidents, mais les comportements. Au niveau national comme européen, la politique de sécurité routière doit se faire AVEC les usagers, pas contre eux ni à leurs dépends. Coordonnée avec d'autres associations d'usagers à travers l'Europe, l'Union des Usagers de la Route se mobilise contre ce nouveau racket qui n'apportera rien en sécurité routière. Rendez-vous à la rentrée pour plus de nouvelles et des mobilisations dans toute l'Europe.
La Commission Européenne présente un projet de contrôle technique unifié. Concernant tous les véhicules, y compris les deux-roues de toutes cylindrées, encore plus fréquent que les CT actuels, il ne répond pas à la principale critique : l?état du véhicule n?est pas un facteur d?accident. Les précédentes tentatives d?imposer un contrôle technique unifié ont toujours été repoussées, avec un argument-clé largement prouvé : les défaillances techniques ne sont PAS à l?origine des accidents (moins de 0,7% pour les deux-roues selon le rapport MAIDS et les assureurs). Mais le lobby des centres de contrôle et d?autres forces commerciales passe aujourd?hui par un autre biais : l?uniformisation des CT à travers l?Union. Entre autres, ce texte prévoit une fréquence plus rapprochée (quatre ans, puis deux, puis tous les ans), qui impactera tout autant les automobilistes que les motards ou les cyclomotoristes.
Pourquoi un tel acharnement à instaurer un CT inutile et que les usagers refusent massivement ? Le gâteau à se partager d?au moins 1,5 milliards d?Euros annuels rien que pour les deux-roues, sans compter l'activité supplémentaire générée par l'augmentation de la férquence du CT auto, est une raison. Accélérer l?obsolescence du parc dans l?espoir de booster les ventes peut en être une autre. Agir pour la sécurité routière ? Ce dernier argument est le plus fragile tant les données pour le contredire sont nombreuses.
Que le contrôle technique soit une opportunité commerciale, oui. Qu?il apporte quoi que soit en termes d?accidentalité, non. Ce ne sont pas les véhicules qui font les accidents, mais les comportements. Au niveau national comme européen, la politique de sécurité routière doit se faire AVEC les usagers, pas contre eux ni à leurs dépends. Coordonnée avec d'autres associations d'usagers à travers l'Europe, l'Union des Usagers de la Route se mobilise contre ce nouveau racket qui n'apportera rien en sécurité routière. Rendez-vous à la rentrée pour plus de nouvelles et des mobilisations dans toute l'Europe.